OUVERTURE D’UN ATELIER DE MOBILISATION DES FEMMES VICTIMES DES ACTIVITÉS MINIÈRES

Le centre d’accueil Immaculata a accueilli ce mercredi 12 juin 2019 une séance d’ouverture de l’atelier de mobilisation des femmes victimes d’activités minières ; atelier organisé par l’association sans but lucratif Initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains IBGDH en abrégé.
Une activité qui a connu la participation représentants des services étatiques ; des autorités coutumières ; des défenseurs des Droits de l’Homme ainsi que des membres des communautés impactés par les activités minières qui mènent très souvent a la délocalisation des communautés qui du reste s’estimeraient mal relocalisées vus les procédures.
Apres le mot de bienvenu lu par maitre Sandrine MAKONGA responsable du projet « Femmes debout pour les mines et le développement » à l’IBGDH ASBL, ces assises de 48 heures ont été lancées.
La première communication intitulée « Présentation de la directive sur le déplacement des communautés locales » fut animé par Madame Olga KARUMB de la division des mines qui a éclairé l’assistance sur la procédure a suivre dans un processus de délocalisation. Surpris, les membres des communautés impactées par les activités minières ont dénoncés quelques cas de violation de procédure.
La deuxième communication intitulée «  présentation de la directive sur le cahier de charge » a été animée par Madame la directrice provinciale du Fonds National de promotion et des services social  qui a donner l’importance du cahier de charge, que la communauté riveraine des entreprises minières pourra considérer comme un contrat entre elle et son voisin qui est l’entreprise implantée dans sa contée.
Enfin le journaliste rédacteur en chef a la Radio et Télévision communautaire libre Touré YAV a entretenu l’assistance sur le rôle et importance des medias dans les revendications des communautés impactées par les activités des entreprise implantées dans leurs contrée. Pour lui, le journaliste n’est pas un gendarme qui peut traquer les entreprises qui sont en conflit avec les communautés ; mais il est plutôt une courroie de transmission entre les deux. Son rôle se limite a confronter les deux parties tout en ne tirant pas de conclusion. Les communautés doivent considérer les journalistes comme des lances voix.
Notons par ailleurs que l’IBGDH-ASBL avait lancée la campagne « Femmes debout pour les mines et le développement » le 08 mars dernier afin d’accompagner les communautés qui se sentent laissées et est financée par le programme 11.11.11

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