La culture fiscale en souffrance auprès des transporteurs de la province pilote.

La population obligée de faire le pied lors du recouvrement. Ici, au niveau du tunnel de la Poste à Kolwezi.

Dès les premières heures de ce lundi, les agents de la Direction de recettes du Lualaba (DRLU) ont érigé des barrières sur les artères principaux de la province du Lualaba. L’objectif est de contraindre les propriétaires des véhicules automoteurs et motos à se mettre en règle avec la patente 2018-2019.

Cette opération concerne toute l’étendue de la province du Lualaba conformément au communiqué du ministère des finances. Achille MUTETEKE voudrait à travers la Drlu doter la province les moyens de sa politique. A travers le communiqué, le Ministre Provincial des Finances invite les personnes morales et physiques propriétaires des véhicules et motos de s’acquitter de leur devoir fiscal, et ce après la période de sensibilisation.

Achille MUTETEKE, Ministre Provincial des Finances lors du lancement de la patente 2018-2019.

Sur l’étendue de la province, plusieurs Lualabais sont confrontés à des difficultés liées au transport qui se trouve perturbé. C’est le cas à Kolwezi, Fungurume et d’autres coins de la province. Dans la capitale, le transport a doublé de coût passant ainsi de 250 à 500 Fc pour le taxi-bus. Les transporteurs justifient cet état de chose par la carence de véhicules sur la voie, car plusieurs véhicules n’étant pas en règle sont soit garés sur des voies secondaires soit dans les parcelles des propriétaires attendant la levée des barrières.

Une barrière de la Drlu à Kolwezi

A Fungurume, ce sont les motocyclistes qui ont envahi les grands artères pour fustiger le coût de la patente qui est de 85$. Ils estiment que le coût est exhorbitant et sollicitent le réajustement de la patente. Toutes les tentatives d’entrer en contact avec le responsable de la coopérative des motocyclistes sont restées vaines.

Des taxi-moto à Fungurume appellent à une réduction de la patente.

Le ministre provincial des finances a encore du pain sur la planche car la culture fiscale est loin d’être appliquer par une partie de la population locale.

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