CONGO – CENTRAL : PLUSIEURS CONGOLAIS EXIGENT QUE JUSTICE SOIT FAITE POUR LES DEUX FRÈRES JUMEAUX VICTIME D’UN ACTE DE BARBARIE.

Il s’agit Bien de Max Nsenga et Percy Muanda, deux frères jumeaux à la quête de leur pain quotidien se sont retrouvés au Congo-Central dans la cité de Kinzau-Mvuete ou ils ont connu un incident tragique qui a mis un terme à leurs vies.

Un groupe composé en grande partie des jeunes conducteurs des taxis-motos membre d’une écurie très réputée dans les milieux de Kinzau-Mvuete, sont tous soupçonnés d’avoir participé, d’une manière ou d’une autre, au meurtre de ces jeunes musiciens kinois de 28 ans en transit temporairement à Matadi, pour besoin des affaires, Percy Muanda et Max Nsenga ont été brûlés vifs à Yaba, un village situé à quelques kilomètres seulement de l’agglomération de l’ancienne cité de Kinzau-Mvuete, 60 kilomètres à l’Ouest de Matadi.

Certaines Personnes ont essayé de justifier ce crime odieux pour dire que les deux frères jumeaux étaient des ravisseurs des motos, après enquête menée par le SANHÉDRIN MAGAZINE plusieurs témoins ont dit que ces deux frères jumeaux n’étaient ni des brigands et moins encore des kuluna. Propos soutenus aussi par Hugues Mambuene, Coordonnateur de la société civile de Seke-Banza qui a déclaré sur un média local que les deux frères jumeaux victimes sont des artistes musiciens vivant à Kinshasa. 

“Ils sont arrivés à Matadi dans le cadre de leurs activités culturelles. À Kinzau-Mvuete, ils ont été tout simplement confondus à des ravisseurs des motos alors qu’ils n’ont jamais exercé cette sale besogne”, précisait, le numéro 1 de la société civile de Seke-Banza

Selon certains témoins de l’événement, Max et Percy ont tout simplement étaient victime d’un acte de tribalisme du fait de leur appartenance à la tribu LUBA, et au parti présidentiel, UDPS(Union Pour la Démocratie et le Progrès Social). La justice Congolaise s’est déjà saisit du dit dossier, 17 présumés auteurs du double meurtre de deux frères jumeaux, brûlés vifs à Kinzau-Mvuete, sont déjà depuis la journée du  mardi 4 août dernier été transféré au Parquet général près la Cour d’appel du Congo- Central

En attendant l’aboutissement de l’enquête, des voix s’élèvent pour condamner avec véhémence au Parquet général près la Cour d’appel du Kongo Central. Cet acte macabre risque de ternir l’image du territoire de Seke-Banza.