Autopsie des violences sexuelles, un nouvel ouvrage sur le rayon libraire.

Trois cent soixante-deux pages est le volume du livre Autopsie des violences sexuelles, du droit international pénal au droit positif congolais.

Il est l’œuvre du capitaine magistrat Georges NKUWA MILOSI le premier substitut de l’auditeur militaire de Kolwezi depuis 2010.

Le présent ouvrage se veut une analyse minutieuse des lois portant violences sexuelles en RDC, l’auteur analyse profondément chacune des préventions en se rapportant sur les définitions proposées par le droit international Pénal tout en proposant la approche préventives efficiente. Il ressort de cette recherche que Les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre (VSBG), qu’elles soient dues aux conflits armés ou aux causes structurelles (faible statut de la femme, us et coutumes rétrogrades), constituent un problème de protection et de santé publique qui gagne une attention croissante depuis plus de 10 ans au sein de la communauté tant nationale internationale. Les Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, notamment les Résolutions 1960, 1888, 1889 et 1820 et très récemment la résolution 2467 ont rehaussé davantage le profil ou mieux la valeur de la question sur le plan international en la considérant désormais comme une menace grave à la paix .
Depuis une décennie ce fléau n’a cessé de monter d’un cran l’approche plurisectorielle de La prévention, de la prévention légale, administrative ou structurelle en passant par les mesures de protection des victimes ainsi que l’assistance multisectorielle des victimes n’ont pas suffi pour éradique ce fléau.
Les violences sexuelles en RDC sont en partie une mauvaise copie des législations étrangères qui méritent d’être tropicalisées en vue de les adapter aux réalités congolaises. La transversalité de l’approche préventive, réduirait sensiblement, les violences sexuelles sur le territoire national, pendant que les chiffres avancés dans certains rapports quant à la prise en charge des survivants sont inimaginables proportionnellement à ceux réservés aux activités de sensibilisation. Cela est expliqué d’une part par la concentration des structures d’accompagnement dans ce qu’elles appellent la prise en charge holistique (multisectorielle) des survivants des violences sexuelles en lieu et place d’une approche systémique de la prévention susceptible d’atteindre tous a la fois. Mais surtout dans une conception erronée de considérer que les violences sexuelles sont une particularité de l’est de la RDC ou mieux des zones en conflit. Alors que les zones urbaines font le record en ce qui concerne ce fléau ce fléau en RDC.
A ce qui précède, il faudrait ajouter La plus grande faiblesse de la stratégie congolaise, d’une part consiste à se concentrer sur les actions à mener après que le crime soit déjà commis, alors qu’il serait mieux de travailler en amont. D’autre part la multiplicité des structures administratives budgétivores aux appellations séduisantes et imposantes.
Sommes toutes, il est temps de considérer la question des violences sexuelles comme une question intrinsèquement congolaise, c’est-à-dire qui devra être considéré comme faisant partie intégrantes des pratiques congolaise d’où la nécessité de la tropicalisation , une question nationale, et non deux question Est-Ouest, une question qui porte sur la dignité humaine et non une question commerciale, une question qui concerne tout le monde , de l’industriel au maraicher de l’intellectuel a l’homme de la rue , et non comme une question réservée exclusivement aux vulnérables. Mais surtout travailler en amont, c’est-à-dire sur les causes profondes et les facteurs déterminants, plutôt que concentrer les efforts sur les survivants ou des inculpés ces derniers condamnés à des peines de réparation en faveur des précédents jamais exécuté ce qui les victimise d’avantage. N’est-ce pas là la crête de l’iceberg.

Ce livre est disponible au cabinet de l’auteur a l’auditorat militaire de Kolwezi a 25usd$.

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