Les enfants de la rue, une bombe à retardement

Ceci passe pour un fléau et ce partout en RDC. Ces enfants en rupture avec leurs familles communément appelés shegués ou enfants de la rue.

Ces enfants qui ont ont pas de toit parental où vivre.Eux qui ont oublié l’uniforme bleu et blanc pour les enverrait sur le banc de l’école pour y préparer leur avenir.

Eux qui désormais doivent ramasser ou mendier pour avoir de quoi assouvir leur faim.

Eux qui doivent passer nuit à la belle étoile, bravant intempéries et tout autres atrocités liés à l’insécurité nocturne dans nos rues.

Eux qui sont abandonnés à leur triste sort, à la merci de tout danger, sans personne qui s’occupe de leurs soins médicaux et donc une seule issue leur est offerte  » soit ils périssent, soit alors ils grandissent sans aucune éducation, aucun avenir, bref ils sont sacrifiés « .

Ils sont seuls face à leur destin, ne sachant à quel saint se vouer.

Mais ils sont là.

Le jour se lève et on les vois sillonnant nos rues, à la recherche de quoi mettre sous la dent, implorant la sympathie des passants qui souvent les ignorent complètement en ne leur jetant même pas un simple regard.

Doit-on se poser la question de savoir les raisons qui justifient leur présence dans ces endroits inappropriés à leur épanouissement ?

Doit- on aujourd’hui chercher à qui rejeter la faute sachant qu’ils sont tous comme nous issus de notre société et qu’ils sont soit victimes de l’injustice sociale sous ses diverses formes, soit alors sujet à l’incapacité à rebondir après avoir été exposés à certaines difficultés liées à la vie courante selon les cas?

Ou juste se rendre à l’évidence que c’est un fait. Que ces enfants sont dans des conditions telles que si des mesures adéquates ne sont pas prises, c’est d’abord leur avenir qui est menacé, eux comme tout ceux qui vivent dans leurs familles constituent l’avenir de notre pays, mais aussi l’avenir de notre pays qui est menacé.

Il faut le dire car l’heure est grave.

L’heure est grave parce qu’aujourd’hui l’on se plein de l’insécurité causée par des inciviques qui troublent la quiétude de la population et les autorités politiques et militaires s’affairent à résoudre cette situation combien déplorable. Cependant, même si résolue, cette situation pourra refaire surface si jamais ces enfants ne sont pas bien encadrés et qu’ils poursuivent leur formation à l’école de la rue.

Cette rue qui n’apprend aucune vertu,Cette rue qui les transforme en monstres,

Cette rue qui leur transmet de la haine envers la société qui les à condamné à vivre cette injustice.

Cette rue qui aujourd’hui fait de ces enfants des bandits, des voyous et qui un jours les enverra semer la terreur parmi la population.

Une action salutaire s’impose

Le dirigeant étant caractérisé aussi par son aptitude à prévenir, ne serait-il pas judicieux de ramasser ces enfants, les mettre dans des cadres dans les quels ils apprendront des métiers comme l’agriculture vus que cette activité revient parmi les priorités de la nouvelle législature ?

Le moment ne serait-il pas approprié pour faire de ces milliers d’enfants des outils de production pour ce pays, ce qui les rendra utiles pour notre société au lieu de les laisser moisir dans les rues, réussissant leur transformation en outil de la terreur?

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