Lutte contre le paludisme : Docteur Sam CHIKONG plaide pour l’assainissement du milieu

La politique de lutte contre le paludisme de la République Démocratique du Congo met l’accent sur la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides (MII) pour barrer la route à cette maladie qui appauvrit beaucoup des familles. Une politique qui n’est pas mauvaise selon le Docteur Sam CHIKONG.
« la vaccination serait là meilleure manière de lutte, mais malheureusement qu’il n’est pas encore disponible. Pour le moment c’est plutôt un environnement Saint qui peut permettre des avancées significatives dans la lutte contre le paludisme, bien sûr avec les autres mesures tel que la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticides qui peuvent être maintenues » disait-il !
« Nous devons toujours assainir nos milieux pour ne pas s’exposer aux moustiques qui sont porteurs du paludisme » ajoute le Docteur. Parlant de la moustiquaire imprégnée d’insecticide, ce professionnel de santé pense que chacun devrait en avoir une au salon ; à la cuisine voir dehors pour éviter des piqûres des moustiques.
« Le constat que j’ai fait est que nous nous protégeons seulement lorsque nous allons au lit, car la moustiquaire y est accrochée. Malheureusement, les moustiques nous suivent partout. Voilà pourquoi je proposerais la tenue d’un environnement sian pour tous les ménages » conclut Docteur CHIKONG.
En 2019, on estime à 229 millions le nombre de cas de paludisme dans le monde. Le nombre estimé de décès imputables au paludisme s’est élevé à 409 000 en 2019. Les enfants âgés de moins de cinq ans constituent le groupe le plus vulnérable touché par le paludisme. Ils ont représenté 67 % des décès imputables au paludisme dans le monde en 2019 soit 274 000.
(Chris Octave KATOBYO)

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