L’Hôtel de Ville de Kolwezi déterminé à mettre de l’ordre dans le transport en commun.

Saisir le taureau par les cornes, voilà ce que la mairie de Kolwezi s’emploie à faire pour réglementer le prix du transport en commun. Plusieurs fois traitée de complicité avec les transporteurs pour non respect de la fixation de prix, il y a peu, sur instruction de la mairie, une équipe mixte composée de la Police de Circulation Routière, Service de Transport, Service de l’Economie Nationale et des contrôleurs de la ville ont mis la main sur 18 personnes pour non respect de prix dans ce secteur. Parmi elles se trouvent des chauffeurs, receveurs et crieurs communément appelés « tchadiens ».

Saisi de l’affaire, le Tribunal de Grande Instance de Kolwezi vient d’ouvrir ce 19 décembre un procès en flagrance opposant le Ministère Public aux 18 prévenus. Ces derniers sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusations notamment tentative de meurtre; enlèvement, lésion corporelle, incitation et provocation à la désobéissance civile, rébellion et opposition avec violence aux agents publics en pleine exécution de leur mission, distribution des tracts décidant à dévier l’autorité publique et autres faits.
Pour l’heure, le procès est encore à l’étape d’instruction avant celle des plaidoiries. La Ville de Kolwezi, partie civile exige que justice soit faite.

Se basant sur l’arrêté urbain dans le secteur, le prix de transport en commun sur l’étendue de la ville de Kolwezi reste inchangé et se présente de la manière suivante : 250 Fc pour les taxi-bus des tronçons Ville – Malu; Ville -Cité; Cité – Malu et Cité – Diur. 300 Fc pour les tronçons Ville -Kasulo et
Cité – Kasulo. 500 Fc pour les taxis sur différents tronçons. Une action saluée par plus d’un habitant de Kolwezi qui se voyait ployer sous le poids de fixation de prix selon les humeurs des transporteurs.