La Comakat salue les avancées significatives du secteur artisanal minier dans le Grand Katanga.

Acteurs très importants dans la chaîne d’approvisionnement responsable du cuivre et cobalt, les exploitants artisanaux miniers dits creuseurs sont confrontés à plus d’une difficultés dans l’exercice de leurs activités.

Maître Jacques KAUMBA, Vice- Président de la COMAKAT

Maître Jacques KAUMBA, de la Coopérative minière artisanale du Katanga, Comakat, fait un état de lieu mitigé de l’artisanat minier au Lualaba. Selon ce responsable de la Comakat, «il existe un problème de vulgarisation du code minier et les capacités de ces acteurs à se constituer en société coopérative, l’une des innovations voulue par le Code Minier».

Des exploitants artisanaux miniers

Vice-Président de cette structure d’encadrement des creuseurs, Maître Jacques pense que le secteur artisanal minier est plein d’avenir d’espoir. «Des avancées significatives en rapport avec les textes légaux ainsi que l’ impact et l’appréhension de l’artisanat minier par rapport aux communautés sont visibles», a-t-il reconnu.
«A ce jour, nous sommes à l’étape d’harmonisation et de formalisation du secteur qui doit bénéficier d’un assainissement sensible avec le concours de tous les acteurs notamment le pouvoir public, le secteur privé et la communauté», a ajouté ce responsable.

Un autre problème de taille posé par les acteurs du secteur est l’octroi de sites artisanaux. De nos jours, apprend-t-on, les exploitants artisanaux miniers continue d’opérer dans des concessions des privés avec tous les desiderata que cette situation emmène.
La viabilisation des zones d’exploitation artisanales, zea serait une bouffée pour plusieurs jeunes du secteur appelés à constituer une classe moyenne.

Creuseur dans une galerie

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