Assemblée nationale : pour raison d’incompatibilité des fonctions, KYUNGU WA KUMWANZA rend le tablier.

Assemblée nationale : pour raison d’incompatibilité des fonctions, KYUNGU WA KUMWANZA rend le tablier

Après la validation de ses mandats entend que député national et provincial élu de la circonscription de Lubumbashi, le plus âgé de tous les élus de la Rdc avait 8 jours pour choisir entre la présidence du bureau provisoire de l’Assemblée nationale ainsi que celle du Haut-Katanga qu’il dirigé concomitamment.

Le président du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza a décider de rendre le tablier pour incompatibilité des fonctions vendredi 15 Février 2019 au cours d’une séance pleinière .  Prêchant par l’exemple, il a opté pour son poste de président du Bureau provisoire de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga.

Il a justifié sa position par le fait que le cumul de fonctions dans ces deux organes délibérants n’est pas autorisé par la Constitution(art 108 de la constitution). Gabriel Kyungu s’est retrouvé dans cette situation du fait de son âge et non de sa propre volonté.

Cependant ! Un autre doyen d’âge devra être désigné pour diriger le bureau provisoire de l’Assemblée nationale jusqu’à l’installation du Bureau définitif.

Selon les dossiers physiques des députés, c’est l’honorable Pierre Maloka Makonji (âgé de 78 ans et élu de la circonscription électorale de Bolomba dans la province de l’Equateur) qui restera le plus age et prendrait les commandes de la chambre basse du Parlement.

Cet acte, posé par Gabriel Kyungu, donne ainsi le aux membres du gouvernement central et à des gouverneurs des provinces qui n’ont plus que 5 jours pour se décider.

La plénière de ce jour a également permis aux députés nationaux d’adopter la liste des membres choisis pour constituer la Commission chargée de l’élaboration du Règlement intérieur. Ils sont au total 78 membres désignés sur la base de trois représentants par province. Cette commission dispose de huit jours pour terminer cette tâche.

Le président provisoire, Gabriel Kyungu leur a exhorté de penser à insérer une « commission en charge des droits de l’homme » parmi les commissions permanentes de l’Assemblée nationale. Cette commission est, d’après lui, d’une grande importance au regard de différents cas de violation de droits de l’homme enregistrés à travers le pays.